Les chiffres ADSL et mobiles, par Hammett

Rappel du premier message :

Comme Hammett est le roi des chiffres, nous pourrons les suivre sur ce fil !

chantoine a écrit:Je pense aussi à un gros coup de frein sur les abonnés, mais on devrait être au delà des 4 millions en fin d'année.

Pour la proportion des abonnements 0/2€, je ne crois pas en avoir parlé ici, donc je me permettrai un quasi copier coller d'une de mes élucubrations sur le forum lesmobiles (avec humour et trolling inside mais les smileys de là bas ne ressortent pas ici). C'était suite aux résultats financiers de Iliad au 2e semestre.

***

Belle démonstration.

C'est clair que la partie ADSL va continuer de faire vivre Free Mobile. Mais bon, c'est le problème de Free. Jusqu'ou pourra-t-il tenir. Cela veut dire renoncer aussi renoncer aux investissements dans la Fibre Optique.

Après tout quand Bouygues Telecom a demarré, ce sont les autres activités qui ont financé. Ne parlons pas d'Orange. Sauf que la marge (si l'on peut dire) de Free est pas énorme.

Dans les calculs faut-il prendre en compte les couts de la TA ? Et si oui comment ?

Merci

En fait mes calculs, simplifiés à l'extrême et tenant compte du peu d'informations disponibles, visaient juste à confirmer mon intime conviction, à savoir que grosso modo la moitié des abonnés Free Mobile étaient "du flanc", c'est à dire des clients ne rapportant "rien", pas à calculer l'hypothétique rentabilité compte tenu de l'itinérance ou de la terminaison d'appels.

Je reste persuadé que Niel a voulu frapper un grand coup et a donc cassé les prix un peu à l'aveuglette (je dirais "à perte" bien que ce ne soit pas le propos dans les services), en misant sur un financement "a priori" ou "le plus tard possible" de son réseau, misant sur un succès populaire d'un côté de fans souscrivant les yeux fermés et ne consommant pas trop leur quota de data notamment (pari risqué et à mon avis perdu si l'on considère l'explosion constante des usages) ... et à la fois sur une poursuite de la baisse du coût des équipements réseau (lesquels doivent suivre une pente descendante voisine de l'informatique) et/ou d'un partage avec les 3 en place.

A mon avis, il doit se les bouffer si les portabilités retour ont sensiblement augmenté (ce qui est très probable vu les soucis importants et récurrents), et parce que le travail à accomplir sur les investissements (réseau, fréquences) doit leur apparaître maintenant plus clairement.

Bref, est-il un investisseur avisé ou un simple joueur de bonneteau ?

Déjà, un pipoteur de première

A la brillante analyse de "Chantoine" (chapeau bas ), j'ajouterai que l'expertise technique chez Freemobile repose essentiellement sur NSN.

Or, NSN travaille surtout ... pour NSN D'autant que le contrat qui les lie a été très durement négocié, et qu'au final NSN délivre strictement --et j'insiste sur le "strictement"-- que ce qui est au titre dudit contrat ...

En conséquence, il semble que pour certains aspects techniques, Freemobile réinvente l'eau chaude et passe par des galères ultra-basiques qu'il eut été facile d'éviter, en capitalisant sur l'expérience des autres.

La seule partie technique qui est parfaitement maîtrisée est effectivement le pipeau

Belle prestation rédactionnelle de surcroit, bon nombre de journaleux pourraient en prendre de la graine (chiffres, argumentation, style). Tout y est!
Ça c est du post de qualité!
La flatterie, n est pas que pour l admin...

ah j'adore ce genre de texte, encore,encore !

Alors que SFR et Bouygues prévoient des suppressions de postes. Bouygues afin de « regonfler » les résultats financier et SFR pour des raisons liées à : " la réorganisation axée sur l’expérience client “multicanal”, qu’avec une quelconque difficulté économique", quid d’Orange.
La semaine dernière, Stéphane Richard a présenté aux organisations syndicales la nouvelle politique pour l’emploi pour la période 2013-2015.
le groupe s'engage à recruter 4.000 personnes en CDI en France au cours des trois ans à venir et à accueillir 5.000 jeunes en alternance chaque année.

Actuellement, 2000 salariés quittent Orange chaque année, et passer à 4.000-5.000 par an à partir de 2016-2017. Chiffre qui pourrait monter jusqu’à 6000 dans les années 2020. D’ici cette date 30 000 départs devraient avoir lieu. Le dispositif de temps partiel senior (TPS/TPI) permettant de basculer sur un travail à mi-temps rémunéré à 80% du salaire brut a trouvé preneur auprès de 7.000 salariés.
Pour rappel, Orange a réalisé 8.300 embauches depuis 2010, dont 90% ont moins de trente ans sur les 10.000 prévus sur trois ans.
Le solde serait donc négatif sur la période 2013/2015. 4000 recrutements contre 6000 départs à la retraite, auquel il faut rajouter les fins de contrats de droit privé.

Orange de son coté, grâce à son accord d’itinérance avec Free a un peu plus de marges de manœuvre. La tendance est là : réduire les coûts pour tenter de maintenir les marges. Orange va suivre la même voie en ne remplaçant pas totalement les départs à la retraite.
Quel sera l’impact sur la qualité du service ? Difficile de répondre sans savoir ou e font les mouvements de personnels. Vat-on vers une externalisation plus importante alors qu’une relocalisation serait la bienvenue ?

Sources : Les Echos (10/07), La Tribune (04/10)

Le temps se gâte pour Canal+ !

Suite aux injections de l’Autorité de la Concurrence sur le non-respect par Canal+ de ses obligations liées à la fusion TPS/Canal+, Canal+ avait contre-attaqué juridiquement auprès du Conseil Constitutionnel pour contester à l’Autorité de la Concurrence le droit de se prononcer sur cette fusion (l’Autorité serait impartiale et porterait atteinte à la liberté d’entreprendre) et devant le Conseil d’Etat pour que celui-ci rejette les injonctions de l’Autorité.

Dans un communiqué publié vendredi 12 octobre, le Conseil constitutionnel a d'abord estimé que les règles de délibération et les modalités de saisine de l'Autorité de la concurrence respectent "les principes d'indépendance et d'impartialité" et a considéré que la remise en cause de la fusion Canal+ - TPS "ne porte pas à la liberté d'entreprendre une atteinte disproportionnée".

Le Conseil d'Etat devrait rendre sa décision le 23 octobre, au plus tard, la décision du Conseil Constitutionnel n’est pas une bonne nouvelle pour Canal+, reste l’étape du Conseil d’Etat qui devrait tenir compte de cette décision. Pour Canal+, restera à entamer une guérilla juridique au niveau européen.

Sources : L’Express, Le Monde.

Le Figaro évoque un possible rapprochement entre SFR et Numéricable. C'est du lourd financièrement.
"Numericable (...) , vaudrait un peu plus de 3 milliards d'euros, mais il supporte une dette de près de 2,9 milliards. SFR (...) vaudrait environ 15 milliards d'euros. Jean René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi serait séduit par l'idée de ce rapprochement."

Pour rappel, Vivendi est train d'examiner la situation de ses actifs. En début de semaine, c'est le Financial Times qui parlait d'un intérêt de Vodafone et de fonds d'investissements.

Darty racheté par Bouygues, un possible rapprochement entre SFR et Numericable, le paysage va sérieusement se réduire.

Du nouveau sur les centres d’appels ? A minima alors...
Un rapport servant de support à une proposition de loi présentée le 11 octobre prochain. Le quotidien Le Monde détaille l’esprit de la proposition : il s’agira de demander à chaque opérateur de décliner au début de l'appel son pays de résidence. "Bonjour, je vous réponds depuis le Maroc."
La proposition de loi de M. Le Fur veut jouer sur la réputation des entreprises. "Je veux que s'applique le 'made in France' pour les services. L'origine est un élément sensibilisant et fait partie du choix du consommateur. Quand on achète une voiture coréenne, on le sait, il faudrait que ce soit la même chose pour les téléconseillers."

La situation
Ce rapport publie un tableau sur la situation géographique des conseillers. Les quatre principaux opérateurs emploient près de 50 000 personnes dans les centres d’appels. Pour Orange 16% des effectifs sont externalisés à l’étranger, 28% pour SFR, 40% pour Bouygues et 42% pour Free.
Concernant l’externalisation en France : 20% pour Orange, 56% pour SFR, 16% pour Bouygues. Free ne détaille pas.
Ce qui fait que les effectifs en interne sont de 64% pour Orange, 44% pour Bouygues et 15,7% pour SFR.
A part Orange - opérateur historique - au dessus de la moyenne, pour les autres opérateurs ce n’est pas franchement mirobolant.



Est-ce que la relocalisation passe par le retour des hotlines payantes et des services premiums ? Sinon quelles sont les solutions ? Sachant qu’il faudrait certainement une amplitude horaire plus importante et que la pression sur les prix est importante.
D’un autre coté pas facile d’expliquer au Maroc et à la Tunisie, pour qui les centres d'appels sont la deuxième activité après le tourisme, de mettre une partie de leur population diplômée au chômage.

Hammett a écrit:Le Figaro évoque un possible rapprochement entre SFR et Numéricable. C'est du lourd financièrement.
"Numericable (...) , vaudrait un peu plus de 3 milliards d'euros, mais il supporte une dette de près de 2,9 milliards. SFR (...) vaudrait environ 15 milliards d'euros. Jean René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi serait séduit par l'idée de ce rapprochement."

Pour rappel, Vivendi est train d'examiner la situation de ses actifs. En début de semaine, c'est le Financial Times qui parlait d'un intérêt de Vodafone et de fonds d'investissements.

Darty racheté par Bouygues, un possible rapprochement entre SFR et Numericable, le paysage va sérieusement se réduire.

Le même Vivendi souhaiterait également vendre Maroc Télécom, pour 8 à 9 milliards d'Euros ...

Hammett a écrit:Du nouveau sur les centres d’appels ? A minima alors...
Un rapport servant de support à une proposition de loi présentée le 11 octobre prochain. Le quotidien Le Monde détaille l’esprit de la proposition : il s’agira de demander à chaque opérateur de décliner au début de l'appel son pays de résidence. "Bonjour, je vous réponds depuis le Maroc."
La proposition de loi de M. Le Fur veut jouer sur la réputation des entreprises. "Je veux que s'applique le 'made in France' pour les services. L'origine est un élément sensibilisant et fait partie du choix du consommateur. Quand on achète une voiture coréenne, on le sait, il faudrait que ce soit la même chose pour les téléconseillers."

La situation
Ce rapport publie un tableau sur la situation géographique des conseillers. Les quatre principaux opérateurs emploient près de 50 000 personnes dans les centres d’appels. Pour Orange 16% des effectifs sont externalisés à l’étranger, 28% pour SFR, 40% pour Bouygues et 42% pour Free.
Concernant l’externalisation en France : 20% pour Orange, 56% pour SFR, 16% pour Bouygues. Free ne détaille pas.
Ce qui fait que les effectifs en interne sont de 64% pour Orange, 44% pour Bouygues et 15,7% pour SFR.
A part Orange - opérateur historique - au dessus de la moyenne, pour les autres opérateurs ce n’est pas franchement mirobolant.



Est-ce que la relocalisation passe par le retour des hotlines payantes et des services premiums ? Sinon quelles sont les solutions ? Sachant qu’il faudrait certainement une amplitude horaire plus importante et que la pression sur les prix est importante.
D’un autre coté pas facile d’expliquer au Maroc et à la Tunisie, pour qui les centres d'appels sont la deuxième activité après le tourisme, de mettre une partie de leur population diplômée au chômage.

C'est drôle de voir comment la même nouvelle a été commentée de manière totalement différente sur univers freebox .....
http://www.universfreebox.com/article18418.html

L’ARCEP vient de rendre son rapport sur le rapprochement souhaité par le gouvernement. Sans surprise, le régulateur des télécoms n’y est pas franchement favorable car cela : "pourrait aboutir à déposséder le gouvernement et le Parlement d'une part significative de leurs prérogatives actuelles dans des domaines particulièrement sensibles et de plus en plus stratégiques".
Pour l'ARCEP, "une telle réforme conduirait à créer une instance aux pouvoirs extrêmement vastes, compte tenu notamment de l'importance de la régulation audiovisuelle en France. Cette instance serait à même d'effectuer des arbitrages entre des objectifs d'ordre économique, notamment au titre de la régulation des télécoms, et d'ordre "culturel, au titre de la régulation de l'audiovisuel".
L’ARCEP semble plutôt favorable à une solution «light» qui serait "une coopération institutionnelle renforcée" entre les deux régulateurs, en créant, par voix législative, une instance commune réunissant les deux collèges et leurs directeurs généraux, de façon régulière, à la demande de l'une ou l'autre institution.

Coté CSA, c’est l’inverse, pour Michel Boyon son président : "Il faut aller relativement loin dans le rapprochement entre le CSA et l'ARCEP", Le CSA doit rendre sa synthèse au gouvernement à la fin octobre.

Après ces deux synthèses, Les ministres, Aurélie Filippetti, Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg remettront un rapport fin novembre. Se dirige-t-on vers une nouvelle entité coiffant trois collèges, le premier consacré aux télécoms, le deuxième à l'audiovisuel et le troisième aux problématiques touchant les deux secteurs ?

Au-delà des rivalités personnelles, chaque régulateur défend son pré carré et ses positions avec en toile de fond la défense un peu superficielle des contenus pour les uns et des contenants pour les autres.
Après tout ce qui est important est la méthode de travail afin que les régulateurs travaillent ensemble. Le but étant d’abord de faire vivre la culture à l’heure du numérique et pas le nombre de régulateur.

Sources : Les Echos(12/10), Les Echos(12/10), ARCEP, La Tribune (12/10), Owni.

Je lis ca comme mon journal du matin (toujours vers 8h, comme le journal dans la boite aux lettres) -)

Totalement en phase avec la dernière phrase.

Pareil, pour la dernière phrase, tu prêches un convertit!

Une infographie publiée il y a quelques mois par le quotidien Les Echos. Elle parle d’elle-même. Dailymotion est une "puissance" moyenne sur son marché domestique, Google écrase tout.
Il manque une statistique au niveau mondial. Il faudrait inclure la Chine et l’Inde pour avoir une idée plus précise des forces en présence.

Rassurons-nous, le nombre le fait pas la qualité. Mas finalement ces chiffres reflètent aussi le véritable "pouvoir" culturel des uns et des autres.

Toujours et encore une actualité chargée par Vivendi et ses filiales Canal+ et SFR. Le premier sur les conquences financières des décisions de l'Autorité de la Concurrence, le second à travers les propos de Fleur Pellerin sur un possible rapprochement entre Numericble et SFR ainsi que sur l'avenir de Vivendi.

Canal+
Le 9 octobre, lors de son audition au Conseil, le pédégé de Canal+, Bertrand Meheut a Meheut a chiffré les conséquences des « contraintes » imposées par l’Autorité de la Concurrence suite au non-respect par Canal+ des obligations prises lors de la fusion TPS/Canal+.

Cela pourrait se traduire par une perte de 300.000 abonnés la première année sur 4 millions au total pour CanalSat, et de 100.000 abonnés pour Canal +. Soit "130 millions de perte de résultat et 170 millions de perte en chiffre d'affaires".
Concernant OCS, Canal+ a jusqu’à janvier afin de céder ses parts dans OCS. Le Conseil d’Etat doit rendre une première décision le 23 octobre. Sa décision sur le fond ne devrait intervenir que dans 12 mois.
Si la concurrence est vraiment à ce prix, c’est largement acceptable financièrement pour Canal+.

D’autre part Fleur Pellerin ministre déléguée à l'Économie numérique a évoqué dans une interview au Le Figaro (16/10) les question de la situation de Vivendi et du possible rapprochement entre Numericable et SFR.

Sur Vivendi
"SFR, GVT et Maroc Telecom sont des pépites. Particulièrement SFR qui est une entreprise sensible et stratégique pour la France. L'État sera donc très attentif à l'évolution du capital de SFR.
Il est important que la France conserve des géants mondiaux de contenus comme Universal Music ou Canal + car nous voulons éviter que tout le «soft power» culturel soit anglo-saxon."
Logique et normal. Normal que les pouvoirs publics souhaitent que les « champions » français restent champion et français.

Sur un rapprochement SFR/ Numericable
"Nous souhaitons maintenir un modèle à quatre opérateurs. Un mariage entre Numericable et l'un des autres opérateurs ne serait pas un retour à un marché avec trois opérateurs, car Numericable, surtout présent dans le fixe, n'a pas exactement le même profil qu'Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, qui sont présents sur les deux marchés, fixe et mobile."
Là aussi, c’est logique. Numericable est un petit acteur du PIF. Un rapprochement avec Bouygues aurait du sens également, les deux sociétés travaillant déjà ensemble, Numericable louant son réseau fibre à Bouygues et Numericable étant Mvno sur le réseau de Bouygues.

Avant la publication des chiffres du troisième trimestre, un rappel sur les chiffres arrêtés au 30 juin 2012.
Première partie sur le haut et très haut débit.

1 - Nombre d’abonnements haut et très haut débit


Source : Observatoire des marchés de l’ARCEP arrêté à fin juin 2012.

2 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI


Sources : Orange, Iliad, SFR, Bouygues.

3 - Parts de conquête
Quelques statistiques sur les parts de conquête. Cela indique le gain (ou la perte) de nouveaux clients en ADSL et Fibre Optique.

En ce qui est des offres en quadruple play. Orange revendique 2,100 000 clients Open, SFR avec son offre multi-packs 1,600 000 clients et Bouygues ferme maintenant la marche avec 1,399 000 clients. Free ne donne pas de chiffres, mais cela doit être important également. .

Gain de nouveaux clients sur le deuxième trimestre 2012
Iliad 107 000 (Free 165 000, Alice -58 000), soit 38,6% en part de conquête,
Orange 78 000, soit 28,2%,
Bouygues Telecom 70 000, soit 25,3%,
SFR 22 000, soit 7,9%.
Numericable, une perte de 1000 clients.
Total 277 000

Gain de nouveaux clients sur le premier trimestre 2012
Iliad 191 000 (Free 259 000, Alice -68 000), soit 54,3% en part de conquête,
Bouygues Telecom 88 000, soit 24,9%,
Orange 73 000, soit 20,7%,
SFR (48 000).
Total 352 000

Gain de nouveaux clients sur l’année 2011
Bouygues Télécom 433 000, soit 33,4% (38,3% en 2010) en part de conquête,
Orange 391 000, soit 30,2% (21,2% en 2010),
Iliad 315 000 (Free +492 000 et Alice -177 000), soit +24,3% (6,1% en 2010).
SFR 156 000, soit 12,0% (34,4% en 2010),
Total 1,295 000.

4 - Accès à la télévision

Orange revendique 4,699 000 clients avec un accès actif à la TV.

5 - Bas débit

Sur 267 000 abonnements, Orange en revendique 149 000.

6 - Calendrier de publication des résultats du troisième trimestre 2012
France Télécom, le 25 octobre (avant bourse).
SFR, le 13 novembre (après bourse).

Bouygues Télécom, le 14 novembre (après bourse).
Iliad (Free et Alice), ???? (avant bourse).

L'étau se resserre sur Canal+ !
Le Conseil d'Etat vient de débouter en référé la demande de Canal+ de remise en cause des décision de l'Autorité de la Concurrence sur le non respect des engagements de Canal+ suite au rachat de TPS. Le Conseil d'Etat a estimé qu'il n'y avait pas urgence vu la date attendue de décision sur le fond.

Canal+ avait déjà échoué, le 12 octobre, à faire sauter les pouvoirs de l'Autorité de la concurrence via une question prioritaire de constitutionnalité. Le Conseil constitutionnel avait écarté les moyens soulevés par le groupe Canal+.

Cette décision n'engage en rien sur le fond, qui devrait intervenir avant la fin de l'année. Réponse le 14 décembre. Le suspense se poursuit.

Sources : Le Point, Les Echos (section payante).

Avant la publication des chiffres du troisième trimestre, un petit rappel sur les chiffres arrêtés au 30 juin 2012. Deuxième partie (tome 1) sur la téléphonie mobile.

1 - Nombre de clients à un service mobile


2 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des Opérateurs


Pour rappel, les quelques chiffres connus sur les Mvno :
Virgin 1, 925 000 millions de clients, NRJ +/- 1 millions, La Poste 554 000, Ortel 250 000, Simyo 180 000, Prixtel 120 000, Zéro Forfait 90 000, Numericable 51 000, Darty 40 000, Budget Telecom 25 000.

Sources : Orange, Iliad, SFR, Bouygues.

3 – Numéros mobiles portés


Le parc libre d'engagement s'accroit d'1,1 million en un trimestre. La part des forfaits libres d'engagement atteint désormais 26,6%, contre 19% à 20% entre 2008 et 2011. Plus de la moitié des clients actifs utilisent les services multimédias (33 millions d'utilisateurs au cours du mois de juin 2012).
Les opérateurs de réseaux gagnent 695 000 clients (contre 943 000 au T1), soit un total en métropole de 60,1 millions de clients. La part de marché des MVNO augmente légèrement ce trimestre (11,35% au T2 2012 et 11,21% au T1 2012) grâce à une croissance de 191 000 cartes SIM au cours du trimestre (contre -43 000 au T1). Le parc total des MVNO s'élève à 7,7 millions en juin 2012.

Il semble que l'offre 100% Web de SFR ne soit pas si révolutionnaire que cela. Il s'agit donc de deux forfais sans engagement, le premier à 10€et le second à 20€. Forfait auquel on peut rajouter de la data ou de la voix qui seront valables 6 mois (bon point), le débit maximum proposé est de 14 Mb/s. Là-dessus Sosh fait nettement mieux.


Après, cela ne va-t-il pas faire de l'ombre à RED qui propose la même chose ? Réponse dans quelques mois. La différence se fait uniquement via l'ajout de briques. Par contre pas de téléphones proposés.

Le point avec ZDNet.

Hammett a écrit:Il semble que l'offre 100% Web de SFR ne soit pas si révolutionnaire que cela. Il s'agit donc de deux forfais sans engagement, le premier à 10€et le second à 20€. Forfait auquel on peut rajouter de la data ou de la voix qui seront valables 6 mois (bon point), le débit maximum proposé est de 14 Mb/s. Là-dessus Sosh fait nettement mieux.


Après, cela ne va-t-il pas faire de l'ombre à RED qui propose la même chose ? Réponse dans quelques mois. La différence se fait uniquement via l'ajout de briques. Par contre pas de téléphones proposés.

Le point avec ZDNet.

Pas d'accord sur la comparaison avec Sosh qui de mon point de vue ne fait justement pas mieux.

Il y a un avantage uniforme avec le principe de la recharge "Extra" chez Joe : une sorte de prépayé sur lequel est ponctionnée toute conso non couverte pas le forfait. Cela peut être un numero surtaxé ou les appels depuis/vers l'étranger.

Il y a un autre avantage de taille : updater le forfait 10 euros avec des options.
Ainsi pour 13 euros tu as, en plus des 2h - MMS/SMS, 250 Mo de data ou , pour 15 euros 1 Go de data.

Enfin le dernier avantage : aucun dépassement possible , pas de mauvaise surprise. Je pense en particulier aux utilisations à l'étranger .....

C'est pas faux, mais c'est loin d'être "révolutionnaire"... Pour Sosh, je précise que c'était une allusion au débit, là-dessus SFR joue petit bras.

Par contre, la question se pose : que va devenir RED ? A terme, la coexistence va être difficile. Sauf à vouloir ratisser ultra-large pour SFR.

Hammett a écrit:C'est pas faux, mais c'est loin d'être "révolutionnaire"... Pour Sosh, je précise que c'était une allusion au débit, là-dessus SFR joue petit bras.

Par contre, la question se pose : que va devenir RED ? A terme, la coexistence va être difficile. Sauf à vouloir ratisser ultra-large pour SFR.

A mon avis les premieres semaines de Joe représentent un sondage à grande échelle. Si il y a une ruée vers Joe, RED disparaitra, sinon, Joe
disparaitra et RED évoluera.

Ils n'ont pas l'air d'avoir mis de gros moyens ....