Les chiffres ADSL et mobiles, par Hammett

Rappel du premier message :

Comme Hammett est le roi des chiffres, nous pourrons les suivre sur ce fil !

Sur ma voiture sans permis, je roule à fond, je suis à 50 km/h
sur ma 370z, je roule à fond, je suis a 280 km/k

Arrête de nous embobiner avec tes trolls, tu te prends les pieds dans le tapis !!

pensez ce que vous voulez ...

Mince, j'arrive à être crédible quand je joue à celui qui prométhé le plus loin

Dex38 a écrit:mais si non di diou ça marche bien chez moi !!!!

mais arrête de mentir Xaviaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!

Ginnie a écrit:

Dex38 a écrit:mais si non di diou ça marche bien chez moi !!!!

mais arrête de mentir Xaviaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!

T'as raison, fais le chier à c't'heure-ci , y peut pas répondre son réseau sature -)

Et on aucun problème de saturation ! Tu peux regarder mon ip lol

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°23

Vivendi
La vente de GVT la filiale brésilienne de Vivendi commence à prendre tournure. Le groupe Vivendi aurait reçu 4 offres pour environ 6 milliards d’euros. Les acheteurs potentiels seraient : Direct TV (un américain),d’America Movil (un mexicain), un fons d d’investissement et de Liberty Global (américain).
Vivendi espère retirer 7 milliards d’euros de la vente. Fin 2009, Vivendi avait acheté GVT 3 milliards d’euros.

Maroc Télécom, autre filiale, serait également en vente. Pour SFR, des bruits évoquent un rapprochement avec Numericable. Pour rappel, Vivendi souhaite se développer sur les contenus (Canal+, Activision, Universal) et vendre les tuyaux.

Orange Autriche
Selon Challenges (27/11), Orange va enfin réussir à vendre Orange Austria à Hutchison 3G ! La Commission Européenne avait donné des conditions pour cette vente et elles viennent d’être levés : Orange va vendre sa marque d’entrée de gamme « Yesss » à Telekom Austria. La transaction va rapporter 390 millions d’euros pour 740 000 clients.
Reste plus qu’à attendre le feu vert de la Commission.

Au total, Orange devrait donc recevoir près de 70 millions d’euros. Orange n’est qu’à hauteur de 35% de sa filiale, le reste étant détenu par Mid Europa Partners.
Orange Austria à fin 2010 détenait une part de marché de 18%. Le numéro un est Telekom Austria avec 42%, suivi de T-Mobile (Deutsche Telekom) avec 31%, Hutchinson étant le quatrième avec 9% de pdm.

Orange
Afin de mettre fin aux rumeurs sur l’arrivée d’Anne Lauvergeon (ex pédégée d’AREVA) à la tête de France Télécom, Fleur Pellerin – Ministre de l’économie Numérique – a déclarée à La Tribune (28/11) : "nous n'avons rien à reprocher à Stéphane Richard, qui fait très bien son travail (...) A l'heure où la France est engagée dans de grands chantiers structurants comme le très haut débit et la 4G, nous avons besoin d'un opérateur historique fort et pacifié."
Stéphane Richard a été nommé directeur général le 1er mars 2010 puis pédégé en février 2011. Son mandat arrive à échéance en juin 2014.

Le DG délégué de BeIN Sport, Yousef Al Obaidli, Le numéro deux de la chaine BeIn Sport est revenu pour le quotidien 20 Minutes sur l’acquisition de futurs droits TV et notamment le championnat anglais et le Top14. La bataille avec Canal+ n’est pas terminée.
D’ailleurs pour les fêtes, Canal+ propose une offre promotionnelle à 20€, il y a un an, c’était 25€...

Championnat anglais
Il reste prudent sur le championnat anglais : "Aujourd’hui, nos programmes du week-end sont déjà bien remplis niveau football, explique Yousef Al Obaidli. Je ne pense pas que l’on sera candidat pour obtenir le championnat anglais mais nous regardons quand même si c’est intéressant ou non. Notre offre footballistique est très forte, nous nous concentrons sur les moyens d’améliorer notre offre sur les autres sports. On veut avoir une chaîne de sports, mais pas seulement de football. Nous avons déjà la Ligue 1, la Ligue des champions et la Ligue Europa."
Se dirige-t-on vers un partage des droits avec Canal+, comme pour les championnats italiens et allemands ? Ou bien est-ce une partie de poker menteur ?

Top14
Par contre pour les droits du Top14 de rugby, la parole est plus affirmative : "i]Il y a un très fort intérêt en France pour ce sport, avec l’un des meilleurs championnats du monde, appuie le DG délégué de la chaîne qatarie. Aujourd’hui, nous ne l’avons pas mais ça aurait du sens qu’on s’y intéresse.[/i]»
Actuellement, c’est Canal+ qui possède les droits TV jusqu’à la fin de la saison 2015/2016 pour environ 31 millions par an.

A noter (En Pleine Lucarne, 11/2012) que dans le monde des droits TV, la télévision australienne vient de faire « fort ». Pour la première fois, le championnat sera diffusé en clair. A partir de juillet 2013 et pour 4 ans, elle devra payer 33,8 millions d’euros par saison au lieu de 17 millions par an pour le précédent contrat.

Hammett a écrit:

Top14
Par contre pour les droits du Top14 de rugby, la parole est plus affirmative : "i]Il y a un très fort intérêt en France pour ce sport, avec l’un des meilleurs championnats du monde, appuie le DG délégué de la chaîne qatarie. Aujourd’hui, nous ne l’avons pas mais ça aurait du sens qu’on s’y intéresse.[/i]»
Actuellement, c’est Canal+ qui possède les droits TV jusqu’à la fin de la saison 2015/2016 pour environ 31 millions par an.

Point stratégique. Personnellement, je suis abonné à Canal uniquement pour le Rugby. Résiliation immédiate le jour où ils perdent les droits. Je conserverai Canalsat par contre...

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°24

Free
Même si cela ne devrait pas déboucher sur grand-chose, L’ARCEP vient d’annoncer dans un communiqué qu’une enquête était diligentée pour déterminer l’origine du problème du bridage et/ou d’interconnexion de YouTube par Free. En janvier dernier, X.Niel encourageait même ses clients à utiliser Dailymotion plutôt que de passer par Google.
L’ARCEP devrait rendre des conclusions en janvier, mais au-delà du constat, il n’est pas certain que le régulateur puise modifier quoique ce soit à des contrats commerciaux en cours.
Le seul souci est pour Free et concerne éventuellement les résiliations que le FAI pourrait subir. Est-ce un manque d’investissements de la part de Free ou un problème contractuel avec Google ? Il semblerait que la tv de rattrapage subisse également de forts ralentissements aux heures de pointe. Les deux faits sont-ils liés ?

Du côté d’Orange, les rapports avec Google semblent normalisés. Au détour d’une interview au Figaro (05/12), Stéphane Richard est revenu sur le sujet : "(...) les relations avec les géants de l’Internet évoluent positivement. Avant, ils nous disaient: à vous les investissements, à nous les profits. Maintenant, ils acceptent de nous payer pour une meilleure qualité de service du réseau. Déjà la moitié du trafic Internet entrant sur le réseau Orange et venant principalement des États-Unis est monétisée".
Au mois d’octobre l’Autorité de la Concurrence avait donné raison à Orange dans le conflit qui l’opposait à Cogent.

Sources : Zdnet (05/12), Le Figaro (05/12).

Bouygues
Selon le magazine Challenges, Bouygues a décide de faire travailler son service juridique et devrait attaquer Free pour "dénigrement" et Orange pour "concurrence déloyale sur certaines de ces offres". Il s’agit certainement des offres Open.
Selon le quotidien Les Echos du 07/12, SFR ce serait joint à Bouygues pour attaquer Orange "pour sa stratégie prédatrice dans le quadruple play". Les deux opérateurs rejoignent l'UFC-Que Choisir qui avait porté plainte en janvier devant l'Autorité de la concurrence.

Sur le fond, ce qui énerve passablement Bouygues Télécom est l’accord d’itinérance entre Orange et Free. De son coté, le Gouvernement a saisi l’Autorité de la Concurrence "pour rendre un avis sur le contrat par lequel Orange loue son réseau à Free Mobile. Le gouvernement se demande si Free ne bénéficie pas d'un «modèle de déploiement durablement plus avantageux que ses concurrents".

Il serait quand même croquignolesque que la justice et/ou l’Autorité de la Concurrence remettent en cause des accords commerciaux. Au mieux cela devrait clarifier l’itinérance.
A défaut d'habileté commerciale, SFR a l'habitude de règler ses problèmes en justice, pour Bouygues, malgrè un troisième trimestre dans le rouge financièrement, fait toujours très fort avac son offre Ideo. Cela va pas être simple de jouer la concurrence déloyale...

Je ne pense pas que l'accord d'itinerance Orange-Free soit une mauvaise chose à la base. D'ailleurs comment pourrait-il en être autrement dès lors que l'on vend des licences à un 4 ieme opérateur : sans l'itinérance celui-ci n'a strictement aucune chance de s'installer.

Par contre, l'ARCERP devrait fourrer son nez dans la compta pour mesurer l'investissement réel induit pas les prix plancher à moyen et long terme, car ce qui gene Bouygues, c'est pas l'accord, ce sont les prix plancher.

La seule chose que doit mesurer l'ARCEP c'est la couverture de Free, par rapport aux engagements de la quatrième licence.

Le reste relève de l'Autorité de la Concurrence.

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°25

Orange
Stéphane Richard l’a déclaré lors d’un entretien au quotidien Le Figaro (04/12) avec la 4G, il y aura augmentation de prix : "Ainsi, nous allons commercialiser la 4G à l’ensemble de nos clients y compris ceux de Sosh mais avec un petit supplément de prix. Je veux que nous sortions du discours qui consiste à dire que l’avenir des télécoms, c’est payer moins cher et réduire les coûts."
Reste à voir ce que cela donnera sur l’ensemble de la grille tarifaire et sur les offres Premium. Entre payer moins cher et laisser le prix en l’état, il y a de la marge…

Free Mobile
Free mobile a refondu son forfait à 0/2€ en y incluant les SMS illimités et en ajoutant 1 heure d’appels. Au-delà de l’effet d’annonce et des économies possibles, le risque pour Free est de voir son forfait à 16/20€ cannibaliser par cette nouvelle offre.
Dommage que Free ne donne pas de détails sur la répartition de sa clientèle.

La Poste Mobile
La Poste Mobile a fait le point (Le Figaro, 06/12) sur son activité. Fin 2012, le Mvno devrait compter 650 000 clients sur le réseau SFR. Il a gagné 100 000 clients cette année. Au moment du lancement en mai 2011, l’objectif était de 800 000.
Enfin, La Poste devrait lancer une offre quadruple play fin mars début avril.

La Conférence mondiale des Télécoms s’est ouverte le 3 décembre à Dubaï et doit se terminer le 14. Elle réunit les 193 pays membres de l'Union internationale des télécoms (UIT). Le but est de renégocier pour la première fois depuis 1988 le traité qui régit les télécommunications dans le monde.

Un sujet est sur la table : l'association des opérateurs historiques européens, l'Etno, a fait des estime que le trafic n’est plus équilibré entre les opérateurs et les grands acteurs du net (Google, Facebook, Amazon, et souhaitent instaurer un paiement pour que leurs services soient accessibles via leurs réseaux avec une certaine qualité de service. Ils estiment que le peering (échange de pair à pair) n’est plus équilibré, avec l’explosion de la vidéo, l’échange est devenu défavorable pour les FAI.

Ce serait une sorte de terminaison d’appel comme pour la téléphonie. Cette proposition n’a quasiment aucune chance d’aboutir. Parmi d’autres, l’OCDE, le BEREC (L'organisme des régulateurs télécoms en Europe) ne veulent pas d’un traité international.

Pour les acteurs du Net, et même pour les opérateurs américains, tout fonctionne très bien ainsi. Pas question de revenir là-dessus, officiellement parce que l'innovation pourrait s'en ressentir, plus concrètement parce que l’absence de régulation voir de contractualisation est la clef de voûte du « soft power » américain et des bénéfices qui vont avec.

En France, l’Autorité de la Concurrence qui a donné raison à Orange face à Cogent et à ouvert une étape vers la contractualisation des échanges. L'issue de la guerre de tranchées entre Google et Free pourrait marquer une étape pour le modèle économique d'Internet.

Du coté d’Orange, les rapports semblent normalisés. Au détour d’une interview au Figaro (04/12), Stéphane Richard est revenu sur les résultats attendus de cette conférence et sur la monétisation des échanges : "Je n’attends pas de résultats immédiats à la sortie de cette conférence. Mais les relations avec les géants de l’Internet évoluent positivement. Avant, ils nous disaient: à vous les investissements, à nous les profits. Maintenant, ils acceptent de nous payer pour une meilleure qualité de service du réseau. Déjà la moitié du trafic Internet entrant sur le réseau Orange et venant principalement des États-Unis est monétisée".

A noter qu’Orange a envoyé une délégation d’une dizaine de personnes, car un autre sujet le préoccupe : des Etats africains voudraient profiter de l'explosion des trafics pour imposer une surtaxe aux appels internationaux entrants sur leur territoire. Orange, très présent sur ce continent, s'inquiète particulièrement de ces velléités.

Sources : Les Echos (03/12), Le Monde (03/12).

Selon le quotidien Les Echos (03/12), Orange a choisi : Canal+ va rester actionnaire, mais un actionnaire « dormant » dans OCS.
Pour rappel : en juillet dernier dans la cadre de la fusion Canal+/TPS, l’Autorité de la Concurrence avait posé plusieurs conditions dont l’obligation pour la chaine cryptée de se désengager du bouquet d’Orange. Ceci afin d’encourager des offres alternatives au groupe Canal+.

Un accord est un accord…
Orange devait trouver de nouveaux actionnaires, mais pouvait également refuser d’en chercher et dans ce cas, Canal+ devait perdre ses pouvoirs dans OCS et donc ses actionnaires qui vont être remplacés par des actionnaires indépendants.
Le Directeur des contenus d’Orange avait déclaré au le quotidien Les Echos (26/09) : "J'ai dit à Rodolphe Belmer (le directeur général de Canal+) : on a mis dix-huit mois à faire cet accord, donc on souhaiterait que vous restiez(...)L'accord imaginé avec Canal+ est sur la bonne voie (...)Nous avons doublé le nombre d'abonnés".

Résultat : Canal+, actionnaire à hauteur de 33% n’aura plus accès « officiellement » aux décisions d’investissement d’Orange. Dans les faits, rien n’empêche les deux groupes de communiquer plus officieusement afin de respecter l’accord et ainsi de continuer à travailler ensemble.
Après tout, Canal+ n’a pas intérêt à voir émerger un groupe concurrent auprès d’OCS et depuis l’arrivée de Stéphane Richard Orange a enterré la hache de guerre avec Canal+ et réorienté sa politique de contenus.

…D’autant que OCS se développe
Stéphane Richard lors d’une récente interview au quotidien Les Echos a rappelé : «Orange Cinéma Séries est toujours là, mais son coût est d'à peine 90 millions d'euros par an et la chaîne compte aujourd'hui 700.000 abonnés». Signifiant qu’il était hors de question d’augmenter son budget et ainsi de rester dans les clous de l’accord passé avec Canal+.

l’objectif pour Orange (Figaro, 09/04).est d’atteindre est " le petit équilibre d'ici à trois ans et table, à terme, sur 2,5 millions d'abonnés". La stratégie va être "d'acheter les programmes différemment. Sans abandonner le cinéma français et européen, nous allons nous concentrer davantage sur les séries pour lesquelles nous avons un réel savoir-faire. De même, il nous semble important de segmenter différemment notre offre en la rendant plus féminine notamment "

A suivre…
Autre injonction : Canal+ devra proposer ses chaînes cinéma (Ciné+ Premier, Ciné+ Frisson et Ciné Emotion) aux FAI qui les veulent et à un tarif encadré par l'Autorité de la concurrence.
Canal+ avait déclaré que cette mesure engendrerait une perte de 300.000 abonnés pour CanalSat la première année sur 4 millions au total, et de 100.000 abonnés pour Canal+.
Reste une porte de sortie pour Canal+ : que le Conseil d’Etat annule les injonctions de l’Autorité de la Concurrence. La décision du Conseil d’Etat est attendue avant la fin de l’année.

La fin de l’année est l’occasion de faire des bilans. Celui sur la Fibre Optique et plus particulièrement sur le déploiement du FTTH n’est pas extraordinaire. Une fois de plus pourrait-on ajouter. Reste que la situation des opérateurs n’est pas la même et que les choix gouvernementaux doivent encore être définitivement exposés.

Première partie : Free.

Les annonces
Dernièrement lors d’une conférence, un représentant de Free, Laurent Laganier (directeur de la réglementation et des relations avec les collectivités chez Iliad) a déclaré que la Fibre Optique n’avait qu’un intérêt limité pour les consommateurs et l’économie en général : "Le FTTH est tiré par le loisir, à savoir regarder la télévision haute définition par fibre sur plusieurs écrans. Sur l’ensemble des autres usages domestiques – e-administration, e-learning,… - nous avons l’impression que le haut débit à 10 Mbit/s est suffisant" terminant par :"Compte tenu de l’usage que les ménages font de la fibre optique, pour faire décoller le FTTH, ce n’est pas le cuivre qu’il faudrait éteindre, mais la TNT et la télévision par satellite".

No future pour le FTTH ? Déjà en avril, M.Lombardini avait déclaré : " on se focalise d'abord sur les immeubles signés avant de chercher à en couvrir d'autres." (ZDnet, 04/04), ajoutant dans les derniers cahiers de l’ARCEP : " nous sommes fermement convaincus qu’il faut jouer de la complémentarité des solutions techniques ; FTTH là où l’équation économique le permet, montée en performance du cuivre partout où c’est possible, et solutions complémentaires 4G et satellite pour l’habitat isolé."
Sauf que Free n’investit pas de le FTTH, ni dans le satellite, et pas dans la 4G...

Des faits et des chiffres
Ces annonces viennent après le très net ralentissement des investissements qui ont été calculé par le quotidien La Tribune (27/08). Entre 2007 et 2011, Free a investi 560 millions. 156 en 2011, 194 en 2010, 112 en 2009, 65 en 2008 et 33 en 2007, l’annonce initiale était un investissement d’un milliard pour fin 2012.

En juillet 2011, Free s’est raccroché à Orange en signant un accord pour le déploiement de la fibre dans des zones moins denses. Pour son déploiement sous sa seule responsabilité, Free n’a jamais donné le nombre de clients actifs sur son réseau.

Alors ?
La période actuelle voit Free mettre en adéquation ses déclarations par rapport à la réalité. Depuis quelques mois, Free est à fond sur le frein pour le déploiement du FTTH et fait même machine arrière, voir dénigre l’innovation que la FTTH représente.

Le constat est là : Free n’a tout simplement pas les moyens de déployer en propre un réseau en Fibre Optique et en l'état le modèle low-cost démontre ses limites. D’autant que la priorité pour Free est de construire un réseau mobile. Il y est tenu contratuellement. Parler ne suffira pas.

Hammett a écrit:
Le constat est là : Free n’a tout simplement pas les moyens de déployer en propre un réseau en Fibre Optique et en l'état le modèle low-cost démontre ses limites. D’autant que la priorité pour Free est de construire un réseau mobile. Il y est tenu contratuellement. Parler ne suffira pas.

Eh oui et je lui souhaite bon courage pou démontrer que traiter les autres de [censored] n'est pas une calomnie ....

C’est le quotidien Les Echos (14/12) qui le révèle : L’étau est quasiment refermé sur Canal+ ! Le Rapporteur du Conseil d’Etat a confirmé les décisions de l’Autorité de la Concurrence sur le non respect des engagements de Canal+ suite à la fusion de CanalSat et TPS en 2007.

Canal+ contestait deux choses auprès du Conseil d’Etat : l’annulation de la fusion fin 2011 et une nouvelle autorisation de la fusion avec des injonctions en juillet 2012. Une fois la décision délivrée, Canal+ n’aura plus de recours. Juridiquement, le feuilleton est quasiment terminé.

C’est l’avant-dernière étape avant une condamnation. Le Conseil d’Etat devrait rendre ses conclusions dans quelques jours. Et si elles sont confirmées, Canal+ devra appliquer les injonctions de l’Autorité de la Concurrence.
Parmi celles-ci, il y a le paiement d’une amende de 30 millions, la mise à disposition des trois chaînes cinéma de Canal+ (Ciné+ Premier, Ciné+ Frisson et Ciné Emotion) auprès des fournisseurs d'accès Internet (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free...) et de perdre tout pouvoir au sein des chaînes cinéma d'Orange (OCS).

Ces décisions vont-elle permettre l’émergence d’une offre alternative à CanalSat ? En tout cas, cela lui ébrèche un peu sa situation de monopole et cela offre quelques garanties pour un éventuel futur investisseur.

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°26

Bouygues Telecom
Bouygues poursuit sa cure d’austérité. Il vient de rompre son contrat avec le réseau de distribution Phone House. L’opérateur représentait 12% des ventes de PH. De fait, le pédégé a annoncé : "Nous avons anticipé la perte du contrat en annonçant à nos équipes, il y a quelques semaines, la fermeture de 79 magasins sur 330, représentant 246 suppressions de postes, donc il n'y aura pas de fermetures supplémentaires" C’est une perte de 20% des effectifs…
La perte de ce contrat et le changement de mode de consommation, à savoir la baisse des forfaits et donc des commissions, entrainent un changement dans la chaine de valeurs.
Bouygues a présenté un plan de 566 licenciements, SFR de 800 et Orange a annoncé qu’il n’embaucherait que 4000 personnes pour compenser 10 000 départs. D’autre part Orange est en train de rationaliser son parc de boutiques : fermeture des petites boutiques et agrandissement de certaines.

Orange
Ce sont également les centres d’appels qui vont subir cette cure d’austérité. C’est Orange qui est en train de revoir ses contrats et pour préserver ses emplois en interne, il diminue sa charge vers la sous-traitance.
En moyenne le chiffre d’affaire pourrait baisser de 15%. Armatis, pourrait supprimer 150 postes sur 500. Webhelp de son côté assure que les baisses de volumes seraient compensés par l'arrivée de nouveaux clients.
Après reste à déterminer si c’est de l’opportunisme ou pas. Car globalement le nombre de clients augmente, même si celui-ci arrive à être de plus en plus autonome.

Bouygues Telecom
On savait que X.Niel et M.Bouygues ne se portaient pas trop sur le cœur. Que le premier est capable d’attaquer en justice des journalistes qui ne lui plaisent pas (Owni, 31/10, Le Monde ,22/11).
Le second s’y met et attaque le premier pour dénigrement et concurrence déloyale. Bouygues réclame 100 millions d’euros.
Pour rappel, et selon le quotidien Les Echos du 07/12, SFR ce serait joint à Bouygues pour attaquer Orange "pour sa stratégie prédatrice dans le quadruple play". Les deux opérateurs rejoignent l'UFC-Que Choisir qui avait porté plainte en janvier devant l'Autorité de la concurrence.
Après la course à l’échalote sur les prix, voici celle sur les actions en justice sur les attaques personelles. Déplorable. Espérons qu’Orange ne s’y mettra pas.

Sources = Le Monde (10/12), Zdnet (11/12), Zdnet (12/12).

La fin de l’année est l’occasion des bilans. Celui sur la Fibre Optique (comprendre le FTTH) n’est pas extraordinaire. Une fois de plus pourrait-on ajouter. Reste que la situation des opérateurs n’est pas la même et que les choix gouvernementaux doivent être définitivement exposés.
Deuxième partie : Orange, SFR et Bouygues et quelques chiffres.

Les annonces
Alors que Free freine son déploiement sur la Fibre Optique, le seul Opérateur qui déploie un peu est Orange, même si c’est à rythme de Sénateur, mais au moins il se passe quelque chose.
Car la Fibre Optique ne doit pas être la règle générale. Pour Pierre Louette (Directeur Général Adjoint ) : "Ce n’est que par la mobilisation des différentes technologies disponibles (FTTH mais aussi montée vers le très haut débit, voire satellite) qu’il sera possible de répondre aux attentes du plus grand nombre et de garantir un aménagement numérique équitable entre les territoires (…) Le cuivre n’a pas encore atteint l’âge de la retraite et ces opérations favoriseront le développement des usages futurs permis par les nouvelles technologies en évitant une fracture numérique au sein de nos territoires, ce qui est l’objectif essentiel" Cahiers de ’ARCEP)
Au niveau des financements, l’opérateur historique continue d’investir et plaide pour un partenariat public-privé. De toute façon les forces pour un déploiement sont chez l’Opérateur historique.
En 2012, Orange a doublé ses investissements dans la fibre, à 300 millions d'euros. Ce montant doit grimper à 350 millions, puis 400 à 500 millions d'euros par la suite.

SFR est assez clair : "L’avenir du très haut débit fixe passe par la fibre", mais ne fait pas grand-chose pour passer à la pratique. Il ne faudra pas s’attendre à grand-chose avant que le sort de la filiale de Vivendi soit scellé. SFR, qui devait déployer 23 villes en 2012, assure que 6 d'entre elles sont en cours.

Bouygues Télécom de son coté pousse également pour la Fibre et l’extinction du cuivre et : "il convient de sécuriser les investissements dans les réseaux optiques en fixant clairement un horizon d’extinction du cuivre". Ce qui n’engage à rien, car Bouygues propose des offres en s’appuyant sur le réseau Numéricable et n’investit quasiment rien dans la FTTH. De plus l'opérateur a lancé un plan d'économie avec suppression de postes...

Quelques chiffres
Au troisième trimestre, Orange a recruté 21.000 nouveaux abonnés fibre à 144 000 (sur 246 000 clients en FTTH), contre seulement 13.000 pour SFR et Free. Depuis le début de l’année Orange a recruté 49 000 clients en FTTH, à comparer au 23 000 de SFR en ADSL...

Pour Orange le total est donc de 144 000 sur 270 000 clients en FTTH (172 000 un an plus tôt). Le FTTLB/FTTLA est à 1,220 000 clients contre 1,099 000 un an plus tôt. Cette dernière technologie (déployée par Numéricâble) ne tire plus le marché.
Le nombre de prises raccordables est de 2,038 000 au lieu de 1,350 000 un an plus tôt. Il y a 976 000 prises qui sont mutualisés.
Orange est le seul à donner des chiffres sur son nombre de client en FTTH. En creux, cela reflète la faiblesse des chiffres chez les autres opérateurs.

Alors que Free rétropédale sur la Fibre Optique (voir partie 1), le bilan chez les autres opérateurs n’est pas flatteur. Orange sort du lot parce que les structures d’opérateur historique lui permettent cette pris en charge.
Le rythme de raccordement reste relativement lent et la prise d’abonnement encore plus, Reste la question : comment faire en sorte que les engagements pris soient respectés ? Quel(s) rôle(s) et quel(s) moyen(s) pour les pouvoirs publics ?

Et encore une attaque en justice. C'est SFR qui s'y colle et qui attaque Orange et Free devant la Commission Européenne.
C'est Challenges qui donne l'information :
"La Commission européenne a reçu fin novembre de SFR une plainte alléguant une "acquisition de contrôle conjointe de France Télécom sur Free Mobile".
En clair, l’opérateur reproche à Orange d’être en mesure de "contrôler" Free Mobile au point d’avoir constitué une entité solidaire, dont l’importance industrielle et économique pourrait perturber la concurrence sur le marché des télécommunications en France. "

Orange contrôlerait Free...Cela va lui faire plaisir à Xavier Niel ! SFR s'est fait la triste spécialité de judiciariser les relations entre les opérateurs.

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°27

Autorité de la Concurrence
A l’occasion de la notification Le Figaro (12/12) de l’amende à Orange et SFR, Bruno Lasserre le président de l’Autorité de la Concurrence a fait le point sur les instructions en cours.

Concernant la plainte de l’UFC Que Choisir, rejoint dernièrement par SFR et Bouygues Telecom, sur les offres Open d’Orange, l’Autorité devrait rendre une décision en janvier 2014.
Auparavant, une décision sera rendue vers la mi-janvier 2013 sur les conditions tarifaires et techniques des offres de gros des opérateurs aux Mvno.
Ensuite, fin février, ce sera une décision sur la mutualisation des réseaux et sur le contrat d’itinérance entre Free et Orange.
Sur les possibles regroupements évoquées autour de SFR, la réponse est ferme : "Il est clair que certaines configurations de rapprochement se heurteraient à un refus net de notre part, même avec des remèdes. Elles seraient strictement impossibles. Nous veillerons à maintenir la concurrence"

TF1
Voilà un achat qui devrait faire un peu de bruit. TF1 vient d’indiquer que groupe américain Discovery pourrait prendre une participation de 20% dans sa chaîne Eurosport. Discovery aurait également la possibilité, au travers d'une option qui lui est consentie, de porter dans deux ans sa participation à 51%.

Si Discovery exerçait son option, TF1 aurait la possibilité d'exercer son option de vente sur ses 49% restants, ce qui porterait la participation de Discovery à 100%.
Discovery pourrait également devenir actionnaire des chaînes TV Breizh, Histoire, Ushuaïa TV et Stylia, à
auteur de 20% du capital de chacune, avec la possibilité de porter dans deux ans sa participation à 49%.

L’ensemble pourrait rapporter 184 millions d’euros au groupe TF1. Discovery est un groupe moyen aux Etats-Unis et il s’était renseigné sans donner suite lorsqu’ Orange Sport avait été mis en vente. Sur la télévision payante, c’est un acteur avec lequel il va falloir compter. Pour TF1, c’est un recentrage sur les chaines gratuites et la fin de l’aventure TPS.

La fin de l’année est l’occasion des bilans. Celui sur la Fibre Optique (comprendre le FTTH) n’est pas extraordinaire. Une fois de plus pourrait-on ajouter. Reste que la situation des opérateurs n’est pas la même et que les choix gouvernementaux doivent être définitivement exposés.
Troisième partie : la politique du gouvernement.

Les objectifs
Le déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire d’ici dix ans constitue un engagement du Président de la République. En attendant l’adoption d’un plan en matière de très haut débit et d’aménagement du territoire, le gouvernement par la voix de Fleur Pellerin s’est fixé quelques objectifs : la fibre optique "pour tous doit être la règle et le mix technologique l’exception".
Car la question est posée : faut-il éteindre le réseau de cuivre ? Le chantier du basculement de l'ancien réseau en cuivre vers la fibre optique est "titanesque", reconnaît Fleur Pellerin, qui indique qu'il y aura bien une disparition du réseau en cuivre, mais "progressive" et respectant un calendrier qui sera précisé "au deuxième semestre 2014".
Un séminaire gouvernemental est prévu courant février 2013. Pour mettre en musique l’ensemble de ce plan, le gouvernement vient de lancer une mission pilotée par l'un des directeurs du régulateur des télécoms.

Plan Fibre ?
Le plan doit définir les zones prioritaires, assouplir les rapports entre les opérateurs et les collectivités locales. Tout en ne brusquant pas les opérateurs qui investissent "Le gouvernement n'acceptera pas tout des opérateurs" et demandera une "clarification sur leurs engagements au-delà des simples déclarations d'intention" et donc "un conventionnement systématique État-collectivités et opérateur d'ici la fin de l'année 2013 dans tous les territoires où des projets de collectivités sont en train d'avancer".
Ce plan devra aborder le volet financement notamment pour aider les collectivités locales et les opérateurs avec des prêts ou des subventions. Un fond pourrait être crée, mais il sera pas alimenté par l’Europe, celle-ci ayant d’autres chats à fouetter.

2013 année de la Fibre Optique ? Aller, on ne lache rien...


Sources : L’Expansion (21/11), Les Echos(07/12), ZdNet (27/11), La Tribune (23/11), La Tribune (11/11).

Vers de grandes manœuvres d’Orange en Espagne ? Orange, actuellement numéro trois du mobile en Espagne avec 11,8 millions d'abonnés, a annoncé le quotidien La Tribune (14/12) de l'opérateur mobile virtuel Simyo (hébergé sur le réseau Orange) auprès de son propriétaire, le néerlandais KPN (pas très en forme économiquement). Simyo compte 380.000 clients. Cela porte le nombre de clients d’Orange Espagne à 12,2 millions.
En France, c'est Bouygues Telecom qui a racheté en décembre dernier Simyo (180.000 clients, pour un montant inférieur à 20 millions d'euros selon certaines sources).

Orange pourrait également racheter Yoigo (filiale de TeliaSonera à 76,6%), le numéro quatre du marché avec 3,7 millions de clients.

Avec ces deux rachats, Orange prendrait 7% du marché et deviendrait deuxième devant Vodafone (27,4%) mais derrière l’opérateur historique Telefonica (36,9%). Au 30 juin 2012, Telefonica affichait 37,9% de parts de marché (en baisse légère), Vodafone 28,08% (en baisse légère également) et Orange 20,83% (en hausse de 0,2 point), ce qui ne laisse qu'à peine plus de 13% aux autres acteurs, dont Yoigo, qui s'affiche à 5,61% de parts de marché (+0,15 point).

Sauf que Yoigo est à vendre pour 1 milliard d’euros et Stéphane Richard, a répété (Figaro,05/12) que "L'heure n'est pas aux grands projets très coûteux", du fait de sa dette encore importante (30 milliards d'euros) et qu’il serait "extrêmement prudent et sélectif" s'il venait à saisir des opportunités sur certains marchés.
Vodafone serait également sur les rangs. Orange et Vodafone se partagent le réseau 3G dans les campagnes et les villes de moins de 25 000 habitants.

Les dés sont jetés pour Canal+ ! Le Conseil d’Etat a validé les sanctions prises par l’autorité de la Concurrence sur le non-respect des engagements de Canal+ suite à la fusion de CanalSat et TPS en 2007.

Canal+ contestait deux choses auprès du Conseil d’Etat : l’annulation de la fusion fin 2011 et une nouvelle autorisation de la fusion avec des injonctions en juillet 2012. Une fois la décision délivrée, Canal+ n’aura plus de recours. Juridiquement, le feuilleton est quasiment terminé.

Canal+ va devoir :
- Payer une amende de 27 millions (au lieu de 30 demandée par l’Autorité),
- Mettre à disposition les trois chaînes cinéma de Canal+ (Ciné+ Premier, Ciné+ Frisson et Ciné Emotion) auprès des fournisseurs d'accès Internet (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free...),
- Perdre tout pouvoir au sein des chaînes cinéma d'Orange (OCS). Selon le quotidien Les Echos (03/12), Orange a choisi : Canal+ devrait rester actionnaire, mais un actionnaire « dormant » dans OCS.
- Conclure des accords de distribution dans des « conditions non discriminatoires » avec au moins 55 % de chaînes indépendantes.

Voilà qui devrait permettre d’insuffler un peu de concurrence sur le marché de la télévision payante, quitte à ce que le monopole de Canal+ en souffre un peu.
C’est logiquement la fin d’une vieille affaire.

Source : Le Monde (21/12).

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°28

Conférence de Dubaï
Finalement et comme cela était prévisible, la Conférence mondiale des télécommunications internationales (CMTI) a accouché d’un match nul.
D’un coté, la Chine, la Russie et certains pays du Golfe Persique opposés aux Etats-Unis, Canada, l'Europe et d’autres (Costa Rica, l'Egypte, l'Inde, le Kenya, le Qatar).

Les premiers contestaient la gouvernance actuelle de l’Internet aux mains des Etats-Unis et demandaient une gouvernance multilatérale sous le contrôle de l’ONU et ce qui reviendrait à un retour des états dans le jeu et pour certains la tentation de contrôler plus facilement la toile. Pour les Etats-Unis, il s’agit de conserver leurs prérogatives et de se donner le rôle de chevalier blanc de l’internet.
Un texte a été adopté par le premier bloc, et que pour être accepté, il doit être accepté par les 193 Etats-membre de l’UIT. En l’état donc ce texte ne restera qu’un texte.

Source : ZdNet.

SFR
La stratégie de Vivendi se dessine de plus en plus clairement. Jean-François Dubos, le président du directoire a donné une interview au quotidien Les Echos (17/12) ou il précise que : "L'avenir de Vivendi est dans les contenus et leur distribution", car : " Dans ce domaine des contenus il y a un vrai marché en croissance. Il y a des clients - les grandes plates-formes numériques - et nous avons des savoir-faire et des champions mondiaux : la musique, Canal+ et les jeux."

De fait, le secteur télécom n’est plus stratégique et est donc à vendre. Cela concerne Maroc Télécom, GVT (Brésil) et SFR. Les deux premiers ont reçu des attentions et pour SFR : " Nous choisirons la solution qui porte des synergies industrielles, qui crée le plus de valeur et qui pourra être agréée par les pouvoirs publics et les Autorités de régulation.". En attendant pour rendre la mariée un peu plus belle SFR est dans l’attente de : " l'avis de l'Autorité de la concurrence sur la mutualisation des réseaux. Pour SFR, cela pourrait être une direction intéressante."

La stratégie définitive devrait être tranchée pour la prochaine assemblée générale des actionnaires pour le courant avril 2013.

BeIn Sport
Comme il était à prévoir, les droits du championnat de football anglais intéressent la chaine payante. En effet, pour un chaîne payante, il semble difficile d’imaginer de se passer du championnat le plus prestigieux.
C’est Charles Biétry, le directeur de beIN Sport qui le déclare à une interview (L’Equipe, 16/12) : "Récupérer les droits est tentant (…) mais on ne va pas sacrifier des sommes folles pour s'offrir le foot anglais, car se serait au détriment de notre politique de diversification". L’appel d’offre sera clos le 22 janvier. Actuellement, Canal+ dépense 27 millions.
D’autre part Charles Biétry estime que BIS doit encore gagner entre deux et trois millions d’abonnés et qu’il devrait être actif sur la Boxe et le Tennis.
La bagarre avec Canal+ devrait encore être âpre pour l’obtention de ces futurs droits.